A l’école.

Posted in VuE dans la Rue on Mai 18, 2010 by Cie du Lyss

Extrait de Tests d’évaluations CE2. Année scolaire 2009-2010.

Clochers et Minarets.

Posted in VuE dans la Rue, VuE sur le Web on Mai 7, 2010 by Cie du Lyss

Prèche à l’église, à la mosquée ou au temple.

Dans tous les cas : pas de femme à la tribune. Pas de femme prêtre. Pas de femme pasteur. Pas de femme imam. Entre autres.

Que ce soit le Coran, la Bible ou la Torah, aucun de ces textes dits « sacrés » ne font l’éloge de l’égalitarisme. Au contraire.

Avant de s’interroger sur le fait qu’un minaret ou un nouveau clocher peut être autorisé ou pas en France, on pourrait aussi s’interroger sur les valeurs de domination et de violence masculine relayées en leur sein.

Un livre qui en parle : « Libres de le dire » de Talisma Nasreen et Caroline Fourest.

En vérité.

Posted in Uncategorized on Mai 5, 2010 by Cie du Lyss

J’aurais dû commencer ce blog par ce billet. Et je ne l’ai pas fait.

Pendant des années, j’ai été le pire des sexistes, objétisant sexuellement et maltraitant, participant à l’édification, brique après brique, du mur de la  mysoginie et de la violence envers les femmes.

Il y a quelques mois, j’ai rencontré une personne exceptionnelle qui m’a appris à réfléchir par moi-même, à m’interroger, à développer mon esprit critique. Et surtout qui m’a fait prendre conscience que j’étais un agresseur sexuel. Que tout ce que j’étais contribuait à entretenir la violence envers les femmes en particulier.  Elle m’a montré la voie que je veux suivre. La seule que j’aurais dû savoir emprunter seul, depuis toujours, par simple évidence de valeur morale.

Je me hais de n’avoir pas choisi d’être sain, évidemment sain, depuis le début de ma vie.

Je suis en colère contre moi-même et je voudrais utiliser cette énergie là positivement pour réparer tout ce que je pourrai réparer.

Pourtant, aujourd’hui, il m’arrive encore parfois d’avoir des relents de sexisme qui continuent de détruire. Comme des nausées crasses qui viennent pourrir mon entourage.  Comme quand je souris, il ya quelques semaines,  d’un ami qui me dit qu’il va amener une cassette de Bigard à une soirée alors qu’il sait mon passé sexiste. Pire, quand je le redis à une victime de violence sexuelle en en souriant. Comme quand je distingue matage et désir..

Je déteste voir que je ne suis pas encore le féministe que je voudrais être. Mais je sais aussi que juste me haïr n’effacera jamais le mal que j’ai fait à toutes ces personnes et, en particulier,  à celle dont je me sens si proche.

Je voudrais dire à quel point ce blog et d’autres actions que je veux mener sont  importantEs  pour moi car c’est du côté des victimes que je veux me ranger aujourd’hui. Uniquement de celui-là. En espérant faire un peu de bien.

J’ai subi de la violence sexuelle mais rien ne justifie de l’avoir reproduit.

Aujourd’hui, je veux réparer  ce que j’ai fait.

Et je souhaite surtout présenter mes excuses aux personnes qui liront ce billet et se sentiront trahiES car ça n’a pas été ma volonté. J’espère qu’elles voudront bien croire en ma sincérité.

Places réservées.

Posted in VuE dans la Rue on mars 29, 2010 by Cie du Lyss

  

 

…?…?…

Et où se garent la directrice, la présidente et l’infirmier?

Humeur.

Posted in EntenduE à la Radio, VuE dans la Rue, VuE sur le Web on mars 22, 2010 by Cie du Lyss

 Sexisme :Attitude de discrimination envers les femmes. Source.

Discrimination : Attitude de traiter en inférieurE un groupe social en particulier. Source.

Le « risque à focaliser » sur Une discrimination est de se désinteresser des autres et de traiter, soi-même, en inférieur un autre groupe social.

Ce billet simplement pour dire mon aspiration à une union des discriméEs, une écoute et un respect au delà de ses propres convictions.

Sexisme, racisme, spécisme, lookisme, jeunisme…sont autant d’exemples de discriminations qui pourraient se donner la main pour grossir les rangs des révoltéEs.

Un chef d’entreprise, une femme de ménage.

Posted in VuE sur le Web on mars 18, 2010 by Cie du Lyss

Un médecin, un pompier, un pilote, un chef d’entreprise, un policier.

Une infirmière, une secrétaire, une hôtesse de l’air, une femme de ménage, une caissière.

Aux hommes les métiers -de force– et de pouvoir, aux femmes les métiers dévalorisés.

Pas sûrE que ce soit le meilleur moyen pour comprendre ce qu’est l’égalité  et démarrer du « bon pied » dans une vie sans sexisme.

Heureusement, petit à petit, des livres attentifs à faire disparaître cela sont accessibles. Exemple : Ici.

Et des enseignantEs mettent en place des programmes éducatifs contre le sexisme. Exemple : .

A quand une généralisation de ces exemples?

Réactions

Posted in VuE dans la Rue on mars 16, 2010 by Cie du Lyss

Vues dans la rue – Mars 2010

Ascenseur.

Posted in VuE dans la Rue on mars 15, 2010 by Cie du Lyss

« Pas très galant celui-là dites donc » entendis-je à propos de l’homme qui venait de descendre de l’ascenseur en premier.

Quand je fouille dans mes souvenirs me revient qu’il est de bon ton d’apprendre aux petits garçons qu’il faut être galant. Que c’est une qualité importante de savoir vivre et de respect.

Le dictionnaire philosophique de Voltaire décrit ainsi la Galanterie : « montrer quelque chose de plus que de la politesse », « désir de plaire », « paroles flatteuses ». Source

Une enquête réalisée en 2007 par Caroline Cardona  indique notamment que 41 % des femmes considèrent la galanterie comme une marque de séduction et 4 % comme un archaïsme. »  Source.

Je ne crois pas une seconde qu’une femme empruntant un ascenseur avec un homme le fasse pour  être séduite ou traitée avec archaïsme…mais plutôt pour passer d’un étage à un autre… simplement.

Leclerc défend le pouvoir d’achat…des prostitueurs.

Posted in VuE dans la Rue, VuE sur le Web on mars 12, 2010 by Cie du Lyss

E.Leclerc fait « très fort » avec une campagne d’affichage où les valeurs prostitutionnelles s’étalent.

Je ne souhaite pas imposer ces images ici. Il s’agit d’affiches 4*3.

La première présente un canapé avec une lampe à côté; Le texte : « 79€, ce n’est pas le prix de la lampe ». Sous-entendu : c’est celui du canapé.

La Deuxième « présente » une femme (aux normes physiques à la mode) en dessous tenant un miroir; Le texte : « 14€, ce n’est pas le prix du miroir »…  Je vous laisse imaginer le sous-entendu.

Quelles valeurs faut-il avoir intégrées pour trouver ce sous-entendu « normal »?

Et si on inversait les rôles monsieur Leclerc? Ici.

Coiffure

Posted in VuE dans la Rue on mars 9, 2010 by Cie du Lyss

Couper un cheveu féminin est-il plus compliqué que couper un cheveu masculin?

Est-ce que ça prend vraiment plus de temps de couper les cheveux courts à une femme que de s’occuper de cheveux longs d’un homme?

Je ne suis pas de la profession mais la réponse à ces questions ne me semble pas être « oui » à l’évidence.

Près de chez moi, un salon de coiffure affiche ses tarifs;  Et il en coûte 68%* de plus pour une femme que pour un homme ! (*32€ contre 19€).

Les prestations proposées détaillent : pour les femmes : Shampoing, Soin brillance offert, coupe, brushing et, pour les hommes :  Shampoing, Coupe, coiffage, soin coiffant offert.

Alors, toujours sans être spécialiste, j’ai essayé de comprendre les différences.

Shampoing et coupe dans les deux cas : pas de différence.

Brushing dans un cas et coiffage dans l’autre. C’est quoi la différence?

Le brushing est une mise en forme temporaire de la chevelure (se défaisant à chaque lavage) qui s’obtient en brossant les cheveux mouillés, mèche à mèche, tout en les chauffant au moyen d’un séchoir à main. Source.

Il s’agit donc de coiffer tout en séchant. Or, j’ai pu constater que, dans ce salon de coiffure, après la coupe, les hommes comme les femmes se font coiffer ET sècher les cheveux sans différence de traitement. La prestation est donc visiblement identique.

Reste donc soin brillance pour les femmes et soin coiffant pour les hommes. (notez la différence  entre le devoir de briller, dans un cas et d’être simplement coiffé dans un autre!). Dans les deux cas le soin est offert… par conséquent, il n’influe pas sur le prix.

La seule différence que je trouve donc « justifiant » une différence de tarification est…le sexe de la personne à coiffer.

 
 

 

 

Ainsi, si Arlette Laguiller et Louis XIV se faisaient coiffer dans ce salon de coiffure, la porte paroles des luttes ouvrières devrait payer 68% de plus que le Roi Soleil.

Est-ce bien égalitaire?